mercredi 6 mai 2009

COUP DE PROJO (5)



Mo Hayder. Je viens de terminer "L'homme du soir", son 2e roman, et le 3e que je lis. A chaque fois, c'est la grosse claque. Pour ceux qui aime le polar qui tâche, l'anglaise ne fait pas dans la dentelle. Des pitchs énormes, glauques, audacieux, novateurs (en particulier "Tokyo" son 3e roman). Je n'ai encore jamais été déçu. C'est une auteure que j'ai découvert (seulement) l'année dernière, ma dernière trouvaille. "L'homme du soir" suit directement "Birdman", puisqu'elle y reprend son personnage de flic, l'inspecteur Jack Caferry, dont la particularité est que son frère Ewan a disparu quand ils étaient enfants, et que l'homme suspecté d'enlèvement, le pédophile pour ne pas le nommé, n'est autre que Pendereki, son voisin polonias, que l'on retrouve dans ce second roman. Cette disparition a marqué Caffery au fer rouge (d'où son métier bien sur), et une nouvelle histoire d'enlèvement d'enfant va rouvrir l'abysse de tristesse et de colère, de haine, que l'inspecteur, l'homme, le frère, va a voir du mal a contrôlé. Comme ses autres romans, une fois qu'on l'a dans les mains, on ne le lâche plus. Avec une fin d'un cynisme ... Avis aux amateurs !

2 commentaires:

Yomguaille a dit…

Pourquoi est-ce toujours aussi noir ? Pourquoi la vengeance est-elle un thème récurrent chez toi ?

Parce que tu as à te venger de quelque chose ?

Parce que tu aimerais que ton existence (j'ai pas dit ta vie) soit marbrée de reliefs comme ceux que ces griffures de la vie nous laissent ?

will a dit…

C'est noir parce que ça me plait, je ne l'explique pas. La vengeance n'est absolument pas un thème récurrent dans mon travail ou mes lectures. J'aime les univers sombres, dégangeants, pas ploiitiquement corrects. Des blessures enfantines, j'en ai, comme tout le monde. j'aime les personnages qui ont des failles, et qui arrivivent à vivre avec. Popur certains on parle de résilience ... Je pense que les vrais auteurs, les gens qui ont un univers et des thèmes qu'ils déclinent, que ce soit au cinéma, en littérature, en peinture ... ces artistes sont capables de transformer quelque chose de douloureux, en autre chose, qu'on appelle ... l'art, peut-être tout simplement. Et ça évite d'aller consulter certains docteurs.