La sérigraphie textile consiste à créer un pochoir sophistiqué dans de la maille tendue sur un cadre en bois ou métal (ou écran). Suivant la finesse du motif à imprimer, les cadres vont de 36 fils par cm à 140 fils. 36 à 77 fils pour du t-shirt, et 90 à 140 fils/cm pour de l'affiche. La maille est blanche jusqu'à 77 fils/cm, et jaune à partir de 90 fils/cm.Il existe des cadres de toutes tailles, suivant la grandeur du motif à imprimer. Une fois l'artwork créé, on l'imprime (flashage) sur un film transparent.
Réception du film flashé chez Cap Quadri à Paris.
Lot de 20 t-shirts femme, prêts à être imprimés (ladies first !). Suivront 80 t-shirts homme.
Pour créer le pochoir, on prend un cadre, sur lequel on applique une émulsion photo-sensible (en chambre noire car le produit réagit à la lumière). On enduit 2 fois le recto et le verso, puis on laisse sécher.
Par dessus on enfile le cadre, sur lequel on place le film transparent.
Pour ne pas que le film gondole sous la chaleur des lampes, on ajoute par dessus une vitre (5 mn), dont le poids plaque le film, et qui permet à la lumière de passer.
Au-dessus, j'ai 2 hallogènes de chantier de 400 W, à la verticale. J'insole (je fais réagir l'émulsion) en 9 minutes. La durée dépend de la puissance des lampes, et de la distance qui les sépare du cadre (ici 50 cm).
L'opacité du noir du motif bloque la lumière, du coup l'émulsion qui est dessous est protégée de la lumière, et ne réagira pas.
Une fois l'écran sec, je prends un bloc de polystyrene peint en noir ou avec une fille de canson noir collée dessus.
Par dessus on enfile le cadre, sur lequel on place le film transparent.
Pour ne pas que le film gondole sous la chaleur des lampes, on ajoute par dessus une vitre (5 mn), dont le poids plaque le film, et qui permet à la lumière de passer.
Au-dessus, j'ai 2 hallogènes de chantier de 400 W, à la verticale. J'insole (je fais réagir l'émulsion) en 9 minutes. La durée dépend de la puissance des lampes, et de la distance qui les sépare du cadre (ici 50 cm).
L'opacité du noir du motif bloque la lumière, du coup l'émulsion qui est dessous est protégée de la lumière, et ne réagira pas.
L'écran, après insolation, prêt à être révélé.
Au jet de douche (eau tiède), le motif apparait peu à peu.
L'émulsion a réagit, et ne part pas à l'eau, tandis que l'endroit du motif qui était protégé s'en va.
Ainsi, la maille libérée de son émulsion laissera passer l'encre.
L'émulsion a réagit, et ne part pas à l'eau, tandis que l'endroit du motif qui était protégé s'en va.
Ainsi, la maille libérée de son émulsion laissera passer l'encre.
Tadam !
Séchage de l'écran, dehors, au soleil (foutue photos qui ne veulent pas se mettre dans le bon sens, des fois).
Recherche de la bonne teinte, un jaune d'or, à base de jaune et d'orange. Cela se fait à l'oeil, comme de la gouache quand on est petit, et qu'on veut fabriquer une couleur à partir de peu de tubes.
Ma racle après un passage d'encre.
T-shirt après le 2e passage. Le jaune monte en opacité donc en puissance.
Et un 3e passage, parce que je n'étais pas tout à fait satisfait.
Détail.
Détail.
L'écran après passage de l'encre.
Ensuite il faut encore cuire l'encre, afin qu'elle ne se barre pas au premier lavage.
Pour cela j'ai investit quand une presse à chaud, utilisée généralement pour imprimer du flex sur un t-shirt.
On met le t-shirt dans la presse. Température 165° et chrono à 30 secondes.
Pour protéger le support en métal qui chauffe de l'encre du t-shirt, on pose dessus une feuille en téflon.
Puis on baisse la manette, et on attend que la machine sonne (30 secondes ici). On fait ça t-shirt par t-shirt.
Et voilà !
Recherche de la bonne teinte, un jaune d'or, à base de jaune et d'orange. Cela se fait à l'oeil, comme de la gouache quand on est petit, et qu'on veut fabriquer une couleur à partir de peu de tubes.
Cadre mis en place dans mon "carrousel" home made.
Scotch autour du visuel pour ne pas que l'encre passe sur les côtés, et ne tachent les beaux t-shirts.
les t-shirts neufs comporte une ligne centrale qui permet de centrer le t-shirt sur la jeanette (le support en bois sur lequel le t-shirt est enfilé). Quand cette marque n'est pas présente (grrr) il faut mesurer le t-shirt et placer de petits scotch pour être sur que le t-shirt est bien centré. Bien sur, il faut aussi que le motif soit centré et droit sur le cadre (au moment où on a mis le film sur le cadre avant d'insoler), et il faut que le cadre soit centré sur la machine.
Premier passage de la racle. Jaune sur noir, ça donne du vert pisseux.Ma racle après un passage d'encre.
T-shirt après le 2e passage. Le jaune monte en opacité donc en puissance.
Et un 3e passage, parce que je n'étais pas tout à fait satisfait.
Entre chaque passage, un coup de décapeur thermique pour précuire l'encre afin que le t-shirt ne colle à la maille de l'écran. Pour que le t-shirt ne bouge pas sur la jeanette, on met de la bombe textile en spray sur la jeanette. Quand on relève le cadre pour passer le décapeur, et qu'on le remet en place ensuite, il se peut que le t-shirt bouge. Du coup, le motif est flou, et le t-shirt est mort.
The t-shirt.
Le "trait/pliure" de centre du t-shirt.
Détail.
Détail.
L'écran après passage de l'encre.
Ensuite il faut encore cuire l'encre, afin qu'elle ne se barre pas au premier lavage.
Pour cela j'ai investit quand une presse à chaud, utilisée généralement pour imprimer du flex sur un t-shirt.
On met le t-shirt dans la presse. Température 165° et chrono à 30 secondes.
Pour protéger le support en métal qui chauffe de l'encre du t-shirt, on pose dessus une feuille en téflon.
Puis on baisse la manette, et on attend que la machine sonne (30 secondes ici). On fait ça t-shirt par t-shirt.
Et voilà !
cette semaine un gamin m'a dit que mon tee-shirt (ce tee-shirt en l'occurrence ) était "trop cool" ;)
RépondreSupprimerce gamin a bon goît, alors !
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