mardi 23 décembre 2008

JOYEUSES FETES


Ce petit mot pour vous souhaiter à toutes et tous de passer de très bonnes fêtes (oui je sais c'est une illustration un peu macho, mais que voulez-vous, j'ai pas pu m'en empêcher, hihihi).

Je prends 3 jours de vacances, donc à bientôt.

lundi 22 décembre 2008

LES SOPRANOS


Que dire de plus sur cette série culte, diffusée entre 2000 et 2007, sur la mafia-italo américaine. Série créée par David Chase, la série décrit la vie de Tony Soprano (immense James Gandolfini), parrain d'une famille de mafieux, tiraillée entre ses responsabilités "professionnelles" et familiales, en conflit avec sa mère, suivant une psychothérapie pour tenter de soigner ses crises d'angoisse. Je n'ai toujopurs pas vu l'ultime saison, et le" fameux" dernier épisode.

Une fois de plus, une série avec un vrai concept de départ, des personnages haut en couleur, et des histoires super bien écrites, très bien construites, un vrai travail de mise en scène et une photo à couper le souffle. De nombreuses fois récompensée à juste titre, je voulais juste revenir sur le casting, et l'acteur principal. Je l'avais découvert et adoré dans True Romance de Tony Scott (scène de baston d'anthologie avec Patricia Arquette). J'espère qu'il saura trouver d'autres rôles à sa démesure. Tony Soprano est entouré de sacré "gueules" pour le casting homme, et de magnifiques actrices pour les rôles féminins. Je citerai seulement Lorraine Bracco (Dr Melfi), Edie Falco (Carmela Soprano, découverte dans "Oz", et oui encore), Drea de Matteo (Adriana, l'amie de Christopher), et la sublime Anabella Sciorra (une de ses nombreuses maitresses).
Autre point commun entre Oz et Les Sopranos (tous les 2 produits par la chaine cablée HBO), la longueur des épisodes : une heure !

vendredi 19 décembre 2008

COUP DE COEUR (2)


Voici les 3 films qui m'ont le plus marqué cette année. Pas des films récents (2004, 2000 et 2006) car je ne vais plus au cinéma (la joie d'avoir des enfants en bas âges). Heureusement, le DVD existe, et les bonus de ces 3 films sont vraiment intéressants.

Quel lien y a-t-il entre un film sur l'univers des Holligans, une expérience scientifique (sur le comportement humain) qui dégénère, et l'histoire vraie du Vol 93 (le seul des 4 avions du 11 Septembre qui n'a pas atteint sa destination grâce au courage de ses passagers) ?

Une étude très approfondie sur l'être humain justement, des univers clos, des microcosmes qui révèlent les gens dans ce qu'ils ont de pire, ou de plus noble.

3 films touchants. 3 films qui m'ont appris des choses sur l'être humain, donc sur moi. 3 films forts. 3 films choc.

jeudi 18 décembre 2008

COUP DE COEUR


La fin d'année approche (et oui bientôt Noël), alors voici les 3 livres qui m'ont le plus marqué cette année.

"Le chien qui riait" de Maud Tabachnik. Premier livre que je lis de cette auteur de polar. J'ai beaucoup aimé sa description de l'adolescence chez un jeune meurtrier, un ado qui a perdu tous ses repères, et qui se désocialise au fil des pages, ne ressentant plus rien, si ce n'est de la haine pour le genre humain, pour ses propres parents, ou pour les animaux. Un personnage si jeune, et pourtant déjà trop vieux pour changer. Un flic désabusé qui le suit de près, avec un chien pour seul réconfort.
"Sale boulot" de Larry Brown.
Deux vétérans du Vietnam se retrouvent dans le même hôpital militaire, 20 ans après la guerre. L'un est noir, et n'a plus de jambe ni de bras. L'autre est blanc,et n'a plus de visage. Ils les ont perdu tous les 2 là-bas. Au cours d'une longue nuit, ils évoquent la guerre, ainsi que l'avant (leur enfance) et l'après (leur futur). Rien de glauque, mais de la détresse, de la souffrance, et de la compassion. Tout y est.
"La route" de Cormac Mc Carthy.
L'apocalyspe a eu lieu il y a 3 ans. Le monde est dévasté. La faune a disparu. La flore ne va pas mieux.
Un père et son fils (on ne connaitra jamais leur prénom) errent sur une route cendreuse, poussant un caddie (leur bien le plus précieux) chargé de couvertures et d'objets en tout genre. Pluie, neige, froid (on ne voit plus le soleil). Le danger (ce qu'il reste de la civilisation) les guette à chaque instant. Les besoins en sont réduits à des besoins vitaux. Manger, boire, dormir. Pour survivre. Mais pour quoi ? Et dans quel but ? Parce que ces 2 êtres humains s'aiment, et font tout pour protéger l'autre. Parce qu'il reste encore une infime trace d'humanité en eux. Déchirant. (un livre qui vous suivra longtemps)

mardi 16 décembre 2008

LOST


Lost !
Comment ne pas l'être face à cette série, et aux multiples rebondissements depuis 3 saisons. J'ai adoré cette 3e saison justement. Et j'attends avec impatience la 4e saison (peut-être sera-t-elle dans la hôte du Père Noël ?). Belle relecture de Sa majesté des mouches, ainsi que l'Ile Mystérieuse de Jules Vernes. Fascinant tous ces personnages ... Kate, Sawyer, Ben, Desmond, Saïd ... et Locke bien sûr ! J'aime l'idée que les scénaristes Américains osent faire mourir leurs personnages (on voit rarement ça dans les séries francçaises, si pauvres, si convenues, à part La Commune, et Engrenages de Canal +, dont il faudra que je parle un de ces 4). J'adore leur utilisation des flash-backs, et tout ce boulot qu'ils font sur le passé des personnages, justifiant ainsi leurs actes, leurs réactions ... et leur évolution. Vive la télévision cablée Américaine !

jeudi 11 décembre 2008

OZ


Vu hier soir (vive le DVD) le dernier épisode de la saison 6 (la dernière) de cette mythique série.
Diffusée entre 1997 et 2003 (c'est déjà loin), je n'ai pu la voir que cette année, au fur et à mesure de son édition en DVD. Oz, diminutif d'Oswald, est une prison de haute sécurité. Afin de favoriser la réinsertion des détenus, Tim Mc Manus y a créé Emerald City, unité où sont groupés les pires détenus, ainsi que les simples détenus. Quartier très surveillé où ils disposent d'une grande liberté de mouvement pour recrééer du lien social entre eux, leur donner des responsabilités (cuisine), leur apprendre à lire, leur permettre de rencontrer leurs victimes, ou leurs familles, peindre un labyrinthe au sol afin d'y cheminer pour tenter de résoudre leurs problèmes .... Mc Manus ne manque pas d'idée afin de réaliser son rêve de réinsertion. Mais la réalité le rattrape toujours. Les détenus, regroupés en clan (les Latinos, les Musulmans, les Aryens, les Noirs, les Italiens ...) se vouent une haine féroce, et sont prêts à tout pour prendre le contrôle de la drogue. La vengeance est un mode de vie. Et survivre, leur principale préoccupation au quotidien . La série est très violente, et ne nous épargne rien de leur quotidien : humiliation, viol, meurtre, scène de sexe, bagarre ... Impressionnant aussi le nombre de personnages qu'ils ont su faire vivre sous nos yeux, entre ceux qui sont du début à la fin, et tout ceux qui sont ... morts en cours de route. Personne n'est "blanc". Y compris les gardiens, qui se font graisser la patte pour fermer les yeux, ou qui vengent eux-mêmes un collèque bléssé ou tué lors d'une bagarre. Magouilles politiques, réflexion sur la peine de mort, la psychotérapie, la religion, la série est noire, lucide, en phase avec le réel. Ce n'est pas une série qui passera un jour à 20h30, vraiment pas une série grand public. Pour mieux dénoncer le système carcéral Américain, et les inégalités sociales.
Ecrite par Tom Fontana, cette série novatrice (générique de choc, narrateur en exergue, un thème par épisode) est devenue un modèle pour beaucoup de scénaristes depuis.
Chapeau Mr Fontana, et merci pour ces 56 épisodes.

mercredi 10 décembre 2008

THE SHIELD



Vic Makey (l'acteur Michael Chiklis dans son meilleur rôle à l'écran) , et la Strike team, la brigade de choc, sont les héros de cette série policière qui date de 2002. Vic Mackey, est un flic pourri qui sévit à Los Angeles. Marié (au début), père de 2 enfants autistes, le personnage est prêt à tout (corruption, meurtre, tabassage ...) pour son boulot (faire la loi dans la rue), pour sa famille (école spécialisée pour ses enfants), et pour ses partenaires de choc. Plus il avance dans la série, plus il s'enfonce dans l'illégalité, utilisant à ses propres fins les méthodes de la rue. Qui portent d'ailleurs souvent leurs fruits. Et créent de la jalousie de la part de certains flics de son commissariat, et la suspicion de sa hiérarchie qui le couvrait au début (le capitaine Aceveda). Il faut le voir se battre dans les saisons 5 et 6 contre l'inspecteur des affaires internes (le fabuleux Forest Whitaker). Avec lui, tous les coups sont permis. Plus la série avance, plus cet inspecteur Harry des années 2000 se retrouve seul. Divorcé, lâché par sa hiérarchie, par les flics de son commissariat, ainsi que par certains de son équipe. Filmé caméra à l'épaule, montage nerveux, les saisons se suivent avec toujours autant d'action. La musique omni présente, mélange de rap, métal et musique latine accentue le côté moderne et urbain de la série. J'attends avec impatience l'ultime saison 7 qui arrive très bientôt en France.

mardi 9 décembre 2008

CARNIVALE




Série américaine diffusée entre 2003 et 2005. 2 saisons. 24 épisodes.
Un véritable ovni télévisuel. Un croisement improbable entre le film Freaks, la série Twin Peaks, un documentaire sur la grande dépression, et l'univers des forains. Dès le générique, un vrai bijou (emmy du meilleur générique en 2004) qui mêle cartes de tarot en 3D et images d'archives, le tout teinté de sépia, nimbé d'une musique envoutante, on est en perte de repère.
Dans des décors immenses et vides, poussiéreux, une Caravane de l'étrange (titre français) se déplace de villes en villes afin de divertir les gens. Culturistes, femme à barbe, diseuse de bonne aventure, nain, géant, contorsioniste, borgne, boiteux ... ils sont tous là, soudés par un destin commun (leur bizarrerie) à essayer de divertir une population rurale qui manque d'argent et ne croit plus à rien. Mais Carnivale, c'est aussi la lutte entre le Bien (le péquenot Ben Hawkins) et le Mal (frère Justin), comme un passage égaré de la Bible, avec naissance d'une nouvelle église, et visions d'apocalyse, un tourbillon de sensations, qui nous laisse hagard, au final de l'épisode 24.
On en sort alors comme d'un rêve. Bravo Mr Knauf, et merci.

lundi 8 décembre 2008

PRISON BREAK


Une série dont j'ai adoré la première saison, pour son incroyable pitch (les américains ont l'art de crééer des postulats de départ très fort, citons Oz, Six feet under, Dead like me, The Shield ...), pour son univers carcéral, son casting impeccable, et ses personnages à la fois attachants et complétement barjo (mention spéciale à t-Bag, Ambrosi et Bellick). Mais voilà, forte de son succès, il y a eu 2 autres saisons. Si la 2e tenait encore parfois la route, la 3ème a été navrante. J'avoue que la 4e saison qui arrive bientôt en France ne m'intéresse plus du tout.

Changeons de sujet. Petite parenthèse politique.
En pleine "Obamania", pas mal de gens y ont vu un succès amorcé dans la tête des gens par la série 24H chrono, dans laquelle, pour les 2 premières saisons, le président était un Afro-américian (le très bon David Palmer). J'ose pousser le bouchon plus loin. Dans les 2 premières saisons de Prison break, on a pu voir la vice-présidente des Etats-Unis (la froide et diabolique Caroline Reynolds) y faire assassiner le président afin de prendre sa place.

Est-ce que ça pourrait expliquer (aussi) l'éviction de Hilary Clinton chez les électeurs Américains ?... (Toutes les 2 sont des femmes, ont la cinquantiane, et sont ... blondes.)


JEKYLL


Excellente série découverte cette année, et venant d'Angleterre, une fois n'est pas coutume. Relecture très moderne du mythe de Jekyll et Hyde, sans maquillage horrifique à outrance, mais reposant sur de légères transformations physiques (oreilles, naissance des cheveux, yeux), et surtout sur l'interprétation complétement déchainée de l'acteur James Nesbitt.
De nos jours, Tom Jackman (Jekyll bien sur) est chercheur dans un institut. Il est marié, et a des enfants. Il fait tout ce qu'il peut pour cacher leur existence à son alter ego, Hyde, qui prend de plus en plus de place dans sa vie, et qui ignore donc tout de sa vie normale. Jusqu'au jour où une organisation secrète vient troubler le (relatif) calme qui existait entre les deux.
La série brasse plusieurs genres, passant du burlesque, au film d'espionnage, en passant par la romance, le fantastique, l'horrifique ... nous offrant surprises sur surprises.
Série courte (6 épsiodes), donc finie, avec comme souvent dans ces cas-là,
(ah les acteurs anglais !) une distribution impeccable (Gina Bellman, arg !)

dimanche 7 décembre 2008

CE CHER DEXTER


J'ai découvert l'année dernière cette très bonne série Américaine adaptée des romans de Jeff Lindsay (dont j'ai lu et adoré les 2 bouqins). Il faut dire que l'acteur principal, Michael C Hall (révélé par la série Six Feet Under), y est pour beaucoup. Ainsi que le travail des scénaristes qui ont su se démarquer du premier livre, rendant Dexter plus humain.

L'idée lumineuse de cette série policière, est que son personnage principal, Dexter, est expert médico-légal le jour ... et tueur en série la nuit. A la différence près que son gibier représente la lie du genre humain, à savoir d'autres prédateurs, qu'il surveille patiemment afin d'être sur de ne pas se tromper de cible, et de tuer "quelqu'un qui le mérite vraiment", selon les préceptes enseignés par Harry, feu son père adoptif.

Les autres personnages, qui n'ont bien sûr aucune idée de la vraie nature de Dexter, sont interprétés avec brio (notamment sa soeur et l'agent Doakes). Miami, ville qu'on avait pas vue depuis un certain temps sur le petit écran (2 flics à ...) et la la musique cubaine donnent à la série un parfum vénéneux, très sensuel. Le générique, très beau visuellement, et la présence de la voix off de Dexter, achèvent de crééer cette distance entre les évènements à l'écran, et ce que ressent vraiment Dexter, conférant à cette nouvelle série un ton à la fois très noir, et très ironique. 2 nouvelles saisons sont annoncées. J'ai hâte de les voir.

samedi 6 décembre 2008

DEADWOOD


Réalisée hier, sur un coup de tête, ma première illustration .. entièrement numérique. Que j'espère la première d'une longue série. Adieu les fournitures artistiques chères, papier, crayon, feutres, calque, table lumineuse. Si tout les dessinateurs du monde s'y mettaient, et si tout le monde recyclait son papier brouillon (recto/verso), je me demande quelle incidence cela aurait sur la surface qui disparait chaque jour de la forêt amazonienne.

En attendant, c'est un petit clin d'oeil au personnage culte (Al Swearengen joué par Ian McShane) de la série phare Deadwood, série genre western en 3 saisons, avec un générique à couper le soufle, un souci du détail dans les costumes, des décors boueux, des personnages haut en couleur, des répliques shakespierienne, agrémentée de "cocksukers" à toutes les sauces (vive la VO), et un travail de mise en scène époustouflant ! Du cinoche version télé. Et un travail sur les personnages, du temps laissé pour les installer. Vous l'avez compris, ma série préférée l'année dernière.

A ce propos d'ailleurs, j'essaye actuellement de placer des illustrations de série télé ou cinéma dans un magazine, alors si ça vous tente, contactez-moi. Merci.

vendredi 5 décembre 2008

ILLUSTRATION STAY METAL


Une autre illustration de mon projet de livre sur le métal.
Steve Harris (Iron Maiden) dans ses oeuvres.

mercredi 3 décembre 2008

ILLUSTRATION (4)


J'ai commencé l'annnée dernière à travailler sur un projet d'art book sur l'univers des concerts de métal, avec des illustrations en N/B, et avec des chapitres comme la fosse, les backstages, les chanteurs, la scène et les groupes, le public pendant la pause, la foule, l'allure et les "dégaines" du public .... Ce projet, je l'avais commencé en travaillant d'après les photos de mon ami Laurent Gameiro (voir liens à droite) qui se déplace beaucoup en concert, et fais de sublimes photos. Quand j'ai un peu de temps, j'en fais une nouvelle. Ce projet n'a pas encore d'éditeur, j'ai donc tout mon temps. Voici un gros plan du chanteur et ex-leader de Sepultura à la grande époque :
le charismatique Max Cavalera.

mardi 2 décembre 2008

BLACK JAKE (4)

Et oui, comme certains avaient pu le remarquer dans "Missing", je dessine mes personnages d'après photos d'acteurs, américains en général, car l'action se passe là-bas.
Ca me permet d'être juste tout de suite, car j'ai un dessin qu'on appelle réaliste, et de véhiculer, comme au cinéma quand on retrouce des acteurs qu'on aime bien dans des nouveaux rôles,
un certain "background".

De plus, comme chaque être humain est morphologiquement différent, ça va me permettre d'avoir des personnages vraiment différent d'un album à l'autre, et donc de ne pas me répéter dans des schémas de gueule, comme certains dessinateurs le font.

Rebelote donc pour "BLACK JAKE" cette fois.

Avec dans le rôle de Sera, Elisabeth Shue, dans le rôle de Luis, Luis Guzman, dans le rôle du Père Ramos, Terence Stamp, dans l'un des rôles de flic des affaires internes, Forest Whitaker,
dans le rôle d'El Diablon, Cliff Curtiss
dans le rôle de l'ex-femme de Jake, Holly Hunter, dans le rôle de la fille de Jake,
Evan Rachel Wood, et dans le rôle de Jake, l'immense Harvey Keitel, mais je crois que vous l'aviez reconnu, non ?....

lundi 1 décembre 2008

BLACK JAKE (3)


Voila 3 pages couleur en avant-première, un petit cadeau arrivé en avance de 23 jours.
3 ambiance colorées radicalement différentes, et que l'on doit à nouveau au studio Licorne,
déjà à l'oeuvre sur "MISSING".