BLACK JAKE (11)

A lire, cet article, trouvé hier, tout à fait par hasard, sur Marianne 2.fr (cliquez sur le titre), qui complète le Free Will de mon album, sur l'immigration clandestine mexicaine, et ce que cela engendre côté US : les Minutemen. On se croirait dans un film (Américian), mais c'est c'est bel et bien réel.

COUP DE PROJO (6)

Elle est américaine, elle a 23 ans, et elle sort son très bientôt son 2e album :"My one and only thrill". Découverte hier soir au JT de France 2 à 20h30 et des poussières, sa voix chaude m'a scotché, son parcours m'a touché, et sa présence m'a charmé. Accidentée de la route à 19 ans, coma et rééducation (d'où la canne et les lunettes noires), elle compose, écrit et interprète. Entre jazz, pop, musique douce, musique de film ... Elle a déjà tout d'une grande. (Pour l'écouter, cliquer sur le titre du post).
Du coup je repense à notre petite française, Camélia Jordana, 16 ans, future star de la cuvée Nouvelle Star 2009, qui m'avait scotché, comme le jury, lors des préselections de Marseille, un matin, à 8h00, où elle reprenait a capella du Louis Amstrong, simplement, facilement, à sa manière, unique. Hier , sur internet j'ai pu voir tous les morceaux qu'elle a repris au fil des semaines de cette émission que je ne regarde jamais, et voir que ce que j'avais senti sur 30 secondes, s'est confirmé. Moi qui écoute plutôt du métal, arriver à me faire écouter et aimer du Britney Spears, ou du Richard Cocciante, je dis chapeau ! Une fille qui ira plus loin (j'espère) que Amy Winehouse (que j'aime beaucoup), à qui le jury l'a beaucoup comparé.

BLACK JAKE (10)

Pour ceux que le "free will" de l'album a interessé, et qui veulent en savoir plus sur les "Maras", cliquez sur le titre pour voir un entretien vidéo avec le photographe français Christian Poveda, qui vit actuellement au Salvador, et qui les a photographié en prison. Les photos sont magnifiques, et parlent d'elles-même. Je me suis inspiré de certaines pour ma galerie de gueules dans le bonus de Black Jake.

PROJETS

Ca y'est, ils sont partis. 2 projets de livres pour enfants. Chez 4 éditeurs.

"Drôles de nuages", un projet avec 36 illustrations, soit 72 pages. Peut-être un peu long. Et "la p'tite souris", un projet avec 12 illustrations, soit 24 pages. J'ai enfin trouvé le temps de m'y consacrer pleinement ces 15 derniers jours. Et j'en suis assez fier, car c'est ce que j'ai fait de plus ambitieux, et de mieux, jusqu'à aujourd'hui. Je croise les couilles donc, comme dirait Dominique Gelli, avec qui je vais retravailler dès demain sur le budget Kiabi.

J'ai aussi fini Bloody September, cette fois, une fois pour toutes.

Et je viens d'écrire les 3 pages de synopsys de mon prochain album chez KSTR. A suivre donc ..

BLOODY SEPTEMBER (15)

Vendredi soir dernier, je rendais tout l'album, sur un CD, à mon éditeur, profitant de ma venue sur Paris pour la "soirée dédicace KSTR" au 104. Je pensais donc en avoir finit avec lui. Mais c'était sans compter l'oeil perçant, et critique de mon éditeur. Un petit quelque chose qui, visiblement, à la fin de l'album, ne fonctionnait pas aussi bien que prévu. Après un coup de fil mardi de sa part, je me suis donc remis à la tâche, "sauvant les meubles "comme je le pouvais. J'ai refait une case de la dernière page, et rajouter un texte en voix off, style documentaire, qui devrait produire son plus bel effet. Comme chaque fois qu'il a une critique à formuler, mon éditeur à la solution, ou pas loin. Il ne trouvait pas la fin de l'album aussi cynique qu'elle aurait dû l'être. J'ai donc décomposer la page 109 en 3 nouvelles pages, soit 2 nouvelles pages à faire. Cette nouvelle version lui a beaucoup plu. Pour finir, l'album fera donc 113 pages, au lieu de mes 105 prévues à l'origine dans mon contrat. Qui c'est encore les veinards ?

PETITE MISE A JOUR DU SITE

Cliquez sur le titre pour voir mes dernières illus.

COUP DE PROJO (5)

"Le festin de l'araignée" de Maud Tabachnik. Je viens de dévorer ce bon petit polar en 3 jours. Ca faisait longtemps que j'avais pas lu un livre en si peu de temps. Mais bon, j'ai passé plusieurs heures dans le train ces 3 derniers jours justement, pour aller d'abord à Paris vendredi soir, pour l'inauguration de la nouvelle librairie "Le merle moqueur", au coeur du 104, énorme lieu de création que je découvrais par la même occasion, et dont je reparlerais bientôt. Puis retour à Beaugency samedi matin par le train, pour repartir aussitôt en famille sur Orléans pour une séance de dédicace à Legend BD, puis retour à la maison samedi soir. Et aujourd'hui j'ai achevé la lecture le temps d'une petite après midi farniente.

"Le festin des araignées". Boulder City. Une petite ville bien tranquille au mileu de désert. Beaucoup de ploucs. Des consanguins. Des milices fachos. Des disparitions. Et une journaliste, lesbienne, tétue, impartiale, et qui a du flair, venue enquêter sur les disparitions inexpliquées de 2 familles. Le désert. La chaleur. Un accueil glacial. Des rencontres inamicales. Des crotales. Et un fervent défenseur de la Bible, "bon" père de famille, qui a une conception très violente et jusqu'au boutiste de la religion. Excellent !

MERCI ... MON BLOG

Il y a environ un mois et demie, Casterman me démarchait pour une séance de dédicace à Blois, pour un festival du polar. Un festival du polar ? Super, me dis-je. C'est pour moi. En plus, Blois, c'est à côté de chez moi (30 bornes). Et à la librairie Labbé, immense librairie indépendante sur 5 étages, avec voutes et cryptes aménagées en sous-sol !!! Pour cette semaine-là, j'avais déjà accepté 2 séances, l'une à Paris, et l'autre à Orléans. Du coup la librairie Labbé me propose le mercredi. Aujourd'hui donc.

A chaque fois il y a le même doute, le même tiraillement. Est-ce que ça va marcher ? Est-ce qu'il y aura du monde ? Est-ce que je vais devoir refuser du boulot de colorisation avec Dominique Gelli ? J'ai en effet dû refuser du travail pour Dominique, un boulot qui devait se faire lundi, puis mardi, puis aujourd'hui. Et oui, dans la pub, c'est comme ça. C'est au jour le jour. De la dernière minute. Et surtout en ce moment.

J'arrive donc à Blois tout à l'heure, et je découvre de l'affichage abris-bus pour le festival, les nombreuses vitrines de la librairie avec les livres mis en avant (inratables), les affiches, puis l'intérieur, décoré pour l'occasion avec des banderoles "façon police", et des cadavres peints sur le sol à tous les étages. La totale quoi ! Ensuite on me donne le quotidien du jour, la Nouvelle République, avec un encart sur la couverture, et une pleine page (12). Inrattable aussi !

Et pourtant, le bide m'attendait. Seulement 2 personnes sont venues, en fin de séance (15h/18h). La première ne connaissait ni Missing, ni Black Jake, et me les a pris pour offrir. La deuxième personne, un jeune papa, sa femme et leur petit bout, m'ont pris les 2 albums aussi. Parce que le Papa avait découvert Missing, la veille à la bibliothèque, et l'avait lu, et aimé. Parce qu'il avait eu la curiosité de faire des recherches sur internet, et découvert le blog de KSTR, puis le lien vers mon blog, puis mon blog. Et vu la note précédente qui annoncait ma venue ce jour en dédicace à la librairie. Comme quoi, mon blog est lu. Peu de commenrtaires par rapport à mes illustres et talentueux collègues, mais enfin, il est lu. C'est bien là son objectif d'ailleurs. Et ça fait chaud au coeur.

J'ai aussi rencontré un responsable de librairie fan de polars, avec qui j'ai parlé énormément polar, et m'a fait découvrir, puis offert, "Transparences", un thriller de Ayerdhal, un auteur que je ne connaissais pas, dont le résumé m'a plu, et qui finit sur le 11 Septembre, un peu comme Bloody September.

J'ai aussi rencontré une responsable du rayon BD, fan de KSTR. Et Philippe Dillies, un auteur de roman, de polar bien sur, militaire à la retraite, payé en droits d'auteur, et non en avance sur droits, et qui, d'habitude, vend beaucoup en séance de dédicace.

C'est aussi ça, une séance de dédicace. Ni tout noir. Ni tout rose. Toujours un peu entre les deux !
En tout cas, merci mon blog !

DEDICACES

Pour ceux qui n'ont pas encore osé acheter Black Jake, voici ceux qu'ils en ont dit sur le net :

"la mise en place est impeccable" coin BD

"un trait nerveux, très vivant et bien documenté" la bd en bulles

"à tous ceux qui apprécient les polars noirs et violents" sceneario.com

"un polar cinglant comme du James Ellroy" le soir.be

"un véritable film en bd" Marc Varence

"Black Jake devrait contenter les amateurs de Missing" Bd Gest

"dérangeant" Casemate

"un bonheur pour les amateurs de voyage aux tréfonds de l'âme humaine" planete bd

"un album sombre comme Harvey Keitel dans Bad Lieutnant" noir comme le polar

"on rentre la tête la première dans cette histoire pour ne plus la lâcher" moisson noire

Et pour les autres, cette semaine , y'aura moyen de me rencontrer et de discuter avec une dédicace à la clef, dans ces 3 endroits.

librairie Labbé (festival du polar) de Blois

mercredi 13 Mai (15h/18h)

librairie le Merle Moqueur (AU STUDIO 104)

vendredi 15 Mai à 20h30

librairie Legend Bd à Orléans

samedi 16 Mai (14h30/18h30)

Alors à bientôt !...

COUP DE PROJO (5)

Mo Hayder. Je viens de terminer "L'homme du soir", son 2e roman, et le 3e que je lis. A chaque fois, c'est la grosse claque. Pour ceux qui aime le polar qui tâche, l'anglaise ne fait pas dans la dentelle. Des pitchs énormes, glauques, audacieux, novateurs (en particulier "Tokyo" son 3e roman). Je n'ai encore jamais été déçu. C'est une auteure que j'ai découvert (seulement) l'année dernière, ma dernière trouvaille. "L'homme du soir" suit directement "Birdman", puisqu'elle y reprend son personnage de flic, l'inspecteur Jack Caferry, dont la particularité est que son frère Ewan a disparu quand ils étaient enfants, et que l'homme suspecté d'enlèvement, le pédophile pour ne pas le nommé, n'est autre que Pendereki, son voisin polonias, que l'on retrouve dans ce second roman. Cette disparition a marqué Caffery au fer rouge (d'où son métier bien sur), et une nouvelle histoire d'enlèvement d'enfant va rouvrir l'abysse de tristesse et de colère, de haine, que l'inspecteur, l'homme, le frère, va a voir du mal a contrôlé. Comme ses autres romans, une fois qu'on l'a dans les mains, on ne le lâche plus. Avec une fin d'un cynisme ... Avis aux amateurs !

BLOODY SEPTEMBER (14)

"Voila, c'est fini", comme dit la chanson de Aubert. 111 pages couleurs. Hier, j'ai fait les 5 pages couleurs qui restaient à faire. Faut dire qu'il y avait une page où c'était la même case, répétée 7 fois, donc pas beaucoup de boulot. Voilà. Un an après avoir commencé l'album. 12 mois d'une vie. A chaque fois, ça fait tout drôle. Comme un grand vide. Que j'ai commencé à combler en travaillant sur les illustrations d'un projet de livre pour enfant : "Drôle de nuage". Je vous tiendrai au courant de son évolution, et surtout de ma recherhce d'un éditeur. Caramba !